Comment optimiser la gestion de ses crédits ?

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Le recours aux crédits bancaires est parfois indispensable pour faire face aux charges quotidiennes. Tout le monde ne dispose pas d’économies suffisantes pour fonctionner sur fonds propres. De plus en plus de facilités sont offertes par les banques et autres organismes financiers. Crédits immobiliers ou crédits à la consommation, le client a une gamme de choix. Selon les statistiques, 60 % des Français, dépassent même leurs découverts bancaires. Si les crédits ont permis à beaucoup de sortir d’une situation difficile, ils peuvent être des pièges. Il est donc essentiel de bien mesurer tous les risques avant d’opter pour cette solution. Il arrive souvent que des débiteurs se retrouvent face à de grandes difficultés suite à une mauvaise gestion de ses crédits. Cependant, il existe aujourd’hui des moyens qui permettent d’éviter ce genre de situation. Comment peut-on bien gérer ses crédits ?

Pourquoi optimiser la gestion de ses crédits ?

A priori, rien ne vous oblige à être méthodique dans la gestion de vos crédits. Vous pouvez visiblement en contracter autant que possible, compte tenu des avantages qu’ils présentent. Mais le revers de la médaille peut vous faire regretter un tel choix. Si vous cumulez sans arrêt des dettes, vous finirez par ne plus vous en sortir. Dans ce cas précis, on parle de surendettement.

Surendettement : l’ultime étape d’une mauvaise gestion financière

Selon l’article L331-1 du code de la consommation, le surendettement est : « une impossibilité manifeste pour le débiteur de bonne foi de faire face à l’ensemble de ses dettes non professionnelles exigibles ou à échoir». Autrement dit, on considère qu’une personne est surendettée quand sa disponibilité financière ne lui permet plus d’honorer ses engagements. La Banque de France dispose d’une commission de surendettement. Ses experts considèrent qu’un débiteur qui contracte des dettes au-delà du seuil des 33 % est considéré comme surendetté. On ne peut donc faire des prêts au-delà du tiers de ses revenus mensuels. Des facteurs exogènes et endogènes peuvent être la base de cette difficulté financière.

  • Les causes extérieures

Quand les raisons du surendettement ne sont pas imputables au débiteur, on parle de surendettement passif. Il peut être lié à la survenance d’une crise économique entrainant la baisse du pouvoir d’achat et l’augmentation du coût de vie. Un licenciement pour motif économique ou une maladie invalidante peut également en être la cause. Le débiteur ne peut rien faire pour s’en sortir dans ce cas.

  • Les causes subjectives

Le surendettement est actif lorsque la mauvaise gestion du débiteur est la cause de ses difficultés. La multiplication des crédits à la consommation ou une forte addiction à l’alcool et aux jeux d’argent en sont souvent les causes.

Comment éviter le pire ?

Il n’est pas évident de réaliser un projet immobilier d’envergure ou acheter la voiture de ses rêves sans recourir à des prêts. Cependant, vous devez garder un œil sur l’évolution de vos crédits et ce qu’ils entrainent comme charges mensuelles.

Établir un tableau de bord

Un état des lieux est nécessaire pour bien gérer ses crédits. Vous pouvez établir une liste de tous vos prêts suivis de leurs mensualités. Vous n’oublierez pas de lister leurs taux d’intérêt et leur durée. L’énumération de leurs caractéristiques vous permettra de mieux les classifier. Avec ce préalable, vous venez de vous doter d’un échéancier. Ainsi, vous savez à quoi vous attendre à chaque fin de mois. Cela vous permettra d’assurer une gestion optimale de votre budget mensuel.

Maîtriser son taux d’effort

Il est facile d’être surendetté si on ne contrôle pas son taux d’effort. Techniquement, il s’agit de la masse monétaire déduite de vos revenus pour supporter vos dettes. Un taux normal est estimé à 30 %. Grâce à une bonne anticipation, vous éviterez les impayés.

Vérifier votre assurance emprunteur

Votre banque doit normalement souscrire à une assurance emprunteur. Cette mention doit figurer dans votre contrat de prêt. Il est vrai qu’une telle clause entraîne des coûts supplémentaires. Mais elle vous sera utile à la survenance d’une situation imprévue. Soit votre créancier choisit la compagnie d’assurance qui lui convient, soit il vous en laisse le privilège.

Malgré toutes ces précautions, il peut arriver que vous ayez quelques difficultés à éponger efficacement vos dettes. Dès lors, il ne vous reste que quelques issues de secours.

Le rachat de crédit

Le rachat de crédit est une solution qui existe depuis plus de 20 ans dans les pays anglo-saxons. Le succès de ce concept a valu son importation en France à partir de l’an 2000. En quoi consiste-t-il ?

La définition

Le rachat du crédit est encore appelé regroupement de crédit. L’objectif est de rassembler tous vos crédits en un seul, quel que soit le montant des dettes que vous avez contracté auprès de différentes banques. Comme son nom l’indique, vous avez la possibilité de vous faire racheter tous vos passifs. Une personne endettée peut donc solliciter un organisme financier. Celui-ci prendra à son compte toutes les dettes de son client et s’engage à les rembourser. En contrepartie, le débiteur doit lui rembourser la créance avec des mensualités plus allégées. Le débiteur peut aussi se voir allonger le délai de remboursement. Vous avez par exemple la possibilité de faire une demande de rachat de crédit sur rachat-de.credit. Vous y trouverez l’offre de rachat de crédits qui sera le mieux adaptée à votre situation.

Les types de rachats de crédit

Généralement on retient deux grandes catégories de rachats de crédit. Vous pouvez solliciter le rachat de crédit immobilier ou le rachat de crédit de consommation. Toutefois, le crédit professionnel et le crédit par achat ou par vente à réméré peuvent être rachetés.

Les dispositions légales

La loi sur le prêt à la consommation fixe des conditions pour le rachat du crédit de consommation. En effet, l’ensemble des prêts immobiliers doit représenter moins de 60% des crédits soumis au rachat. Quant au crédit immobilier, le montant des prêts immobiliers doit être supérieur à 60 % des crédits.

Qui peut en bénéficier ?

Le rachat du crédit est possible pour toutes les catégories socioprofessionnelles. Le plus important est que le requérant soit dans le besoin d’une restructuration de dettes. Les fonctionnaires, les locataires, les propriétaires peuvent le solliciter. Il est aussi possible de préparer sa retraite en sollicitant le rachat de crédit. Dans ce cas, la demande de rachat est plutôt perçue comme un acte d’anticipation. Étant proche de la retraite, il vaudrait mieux se rendre à l’évidence que votre pouvoir d’achat baissera bientôt. Pour l’instant, vous n’êtes certainement pas encore dans l’impossibilité de faire face à vos dettes. Mais à la retraite, vous risquez d’être surendetté. Le rachat de crédit pourra vous faire passer une retraite paisible.

Les exclus

Il peut arriver que les organismes spécialisés rejettent votre demande de rachat de crédit. Différentes raisons peuvent être à l’origine de cette fin de non-recevoir.

  • Un fichage FCC: la banque centrale de France tient un Fichier Central des Chèques (FCC). Sa mission est d’enregistrer tous ceux qui utilisent abusivement les cartes ou chèques bancaires. De tels demandeurs ne peuvent jouir d’un rachat de crédit.
  • Un fichage FICP: Le Fichier national des incidents de remboursement de crédit aux particuliers (FICP) regroupe tous ceux qui ne sont pas éligibles à un prêt. Cette incapacité est valable uniquement auprès des banques. Pour la grande majorité, ces personnes n’ont pas honoré leur rachat de crédit. Dans ce cas, ils ne peuvent plus bénéficier d’une autre renégociation de crédit. Il faudrait qu’elles vident leurs contentieux d’abord.
  • Un endettement élevé: Il peut arriver que l’organisme de rachat de crédit juge votre niveau d’endettement trop élevé. Dans ce cas, elles vous conseilleront carrément la constitution d’un dossier de surendettement.

Les garanties

Pour bénéficier du rachat de crédit, vous devez montrer patte blanche. Les critères d’exclusion ne sont pas les seules limites. Vous devez offrir assez de garanties pour que la banque accepte de vous accompagner. La caution est la première des garanties demandées. Un de vos proches doit se porter garant pour suppléer votre insolvabilité. Il doit donc mettre à disposition, son patrimoine pour cette cause. Vous pouvez également hypothéquer votre bien immobilier dans le cadre d’un rachat de crédit.

Les taux pratiqués

Le besoin de sortir rapidement de l’endettement ne doit pas vous faire perdre votre objectivité. Vous devez attacher du prix au choix du taux de rachat de crédit le plus profitable. Les banques proposent d’habitude 3 types de taux. Le taux flottant est celui qui varie chaque année. L’organisme de rachat établit à l’avance l’indice de fluctuation. Cependant, avec le taux fixe, vous bénéficierez d’un pourcentage invariable jusqu’à terme du contrat. À vous de décider de ce qui vous arrange. Le Taux Effectif Global (TEG) vous renseigne sur la valeur réelle de votre emprunt. Il prend en compte tous les frais relatifs à votre rachat de crédit. Il faut préciser que le rachat de crédit à la consommation par exemple ne peut durer plus de 12 ans. Mais il n’y a pas que le rachat de crédit pour vous sortir d’affaires.

La Renégociation de votre délai de remboursement

Votre banque créancière a tout intérêt à ce que vous lui remboursiez son prêt. Elle ne serait donc pas, en principe, hostile à une renégociation du contrat. Peut-être que vous parviendrez à solder vos dettes si on vous accorde plus de temps. Il est donc possible de négocier un prolongement du délai de remboursement. Mais cette exception vous réserve des frais supplémentaires. Il existe un principe bancaire : plus le délai est rallongé plus les intérêts augmentent. Entre deux maux, il faudra donc choisir le moindre.

Le remboursement anticipé

La loi permet au débiteur d’anticiper le paiement de ses dettes. Cette mesure est le contre-pied de la négociation du prolongement de délai. En effet, par le remboursement anticipé, le délai de remboursement est écourté. Cette décision d’en finir au plus vite avec vos crédits peut résulter de l’acquisition de richesse inattendue. Un héritage, un don ou un gain suite à un jeu de hasard peut vous permettre de réduire vos dettes ou de les solder. Dans le premier cas, on parle de remboursement anticipé partiel et dans le second cas, de remboursement anticipé total. La loi ne prévoit aucun préavis dans le cas d’un remboursement anticipé. Dès que la banque prêteuse reçoit la demande, elle établit aussitôt un nouvel échéancier. Certaines clauses prévoient tout de même un montant minimum pour un remboursement partiel. Dans ce cas la banque peut exiger 10 % du montant prêté.

Les pénalités

Le remboursement anticipé d’un crédit immobilier, par exemple, peut donner lieu à des pénalités. On parle ici de pénalités parce qu’un paiement anticipé entraine forcément des pertes à la banque. Elle percevra dans ce cas, moins d’intérêts. Il faudra donc couvrir ce manque à gagner de votre prêteur. Il ne revient cependant pas à la banque de se fixer les frais de pénalités. Les articles L313-47 et R313-25 du code de la consommation encadrent les pénalités pour crédits immobiliers. Ces dispositions prévoient une double limitation. D’abord, la pénalité ne peut excéder les 3% du montant dû. Ensuite, elle ne peut être supérieure à 6 mois d’intérêts à percevoir par l’organisme prêteur. Si vous avez opté pour des taux flottants, attendez-vous alors à payer des indemnités supplémentaires.

L’effacement total des dettes

Il est aussi possible de sortir de l’endettement en optant pour la constitution d’un dossier de surendettement. La commission siégeant à cet effet, à la banque de France, appréciera votre requête. Vous pouvez obtenir votre dossier en ligne ou dans une des agences physiques de ladite banque. Différents éléments constituent ce dossier. On peut citer entre autres : une copie du livret de famille, un inventaire des biens immobiliers, les relevés bancaires des trois derniers mois, la copie de la carte grise de votre véhicule, etc. Dès que le requérant est déclaré éligible, il fait automatiquement objet d’un plan de redressement. Plus précisément appelé plan de redressement conventionnel, il dure 8 ans au maximum. Mais en cas de remboursement d’un crédit immobilier, ce délai peut être rallongé. Le débiteur bénéficie alors de 4 principaux avantages : la réduction de sa dette, le prolongement du délai de remboursement, des mensualités différées et la réduction du taux d’intérêt.

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